Hello hello,
Si tu as lu ma précédente news, tu sais que je vis des mois compliqués entre mon congés maternité et celui de mon associée Lisa, qui a accueilli une magnifique Nora le 17 juin dernier.
Je ne vais pas vous mentir, lancer ma newsletter entre les naissances de nos 2 enfants, c’était un mauvais timing. Je ne dors pas, j’ai allaité 4 mois, j’ai repris le travail un mois après la naissance, Lisa n’est pas là … C’était la première fois que je gèrais DIJO sans elle, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Finalement ça s’est plutôt bien passé. C’était intéressant comme période, ça fait changer de perspective. Je me suis pris un tsunami, mais ça m’a forcée à prendre de la distance. Ca m’a aidée à mieux prioriser et mieux gérer mon emploi du temps.
Bref, je suis quand même bien contente d’être en vacances demain. Je suis sur les rotules, mais satisfaite du travail accompli. Je m’étais promis d’écrire cette newsletter avant le départ. Je n’ose même pas vous dire quelle mauvaise chanson commerciale française j’écoute pour trouver la motivation de la dernière ligne droite.
J’ai rassemblé ici les concepts / livres / personnes qui ont le plus influencé ma vision du business.
Le permissionless leverage
C’est le fait d’oser prendre la parole sans demander la permission.
Avec Lisa, nous sommes devenues la référence du ventre grâce à notre prise de parole sur le sujet sur Instagram. 2024 est un ère exceptionnelle pour se lancer dans l’entrepreneuriat car poster sur les réseaux sociaux, c’est GRATUIT !
On a mis du temps à se sentir légitimes pour une entreprise dans la santé parce que nous n’étions pas médecin. On s’est mis toutes seules des barrières psychologiques. 5 ans plus tard, 77 000 personnes nous suivent en tant qu’expertes du ventre.
Je pense que les femmes (et surtout celles victimes du syndrôme de la bonne élève) ont du mal à oser se lancer et se dire que c’est possible de devenir la référence dans leur domaine d’expertise. Pourtant le seul truc à faire, c’est prendre la parole.
Quand on débloque ce frein, sky is the limit. Quand on a fait notre première story sur le compte Instagram dijo_paris, j’étais très très loin d’imaginer que ça nous emmènerait si loin.
Thibault Louis, le punk du web
Je ne peux pas vous parler de cette théorie de Naval Ravikant sans citer celui qui me l’a fait découvrir : Thibault Louis. Ce mec est très fort pour décrypter les théories et te les expliquer avec des mots simples. Il cite un auteur par phrase et a un sens du business hors du commun. Son secret : ne lire que des contenus US (et oui, les ricains ont 10 ans d’avance sur les compléments alimentaires, mais aussi dans le business tout court). Thibault les applique à son modèle Solopreneur, devenu PME internet aujourd’hui, mais je trouve que c’est très pertinent pour des business model classiques comme celui de DIJO. Les règles changent pour tout le monde avec Internet, les cartes sont rebattues et il y a beaucoup de places à prendre. Thibault dit souvent une phrase que je trouve très juste “nous sommes à la préhistoire des métiers d’internet”.
Pendant des mois, j’ai lu tous les contenus de Thibault : Linkedin, newsletter, podcast (une de mes newsletters préférées sur Naval Ravikant ici).Le must restant de lire The Almanack de Naval Ravikant, évidemment. Le jour où Thibault m’a proposé de passer dans son podcast, je suis tombée de ma chaise. J’étais trop fière, je me sentais un peu adoubée par le goat des punks du web.
Le scale
La base des gens flemmards comme moi : décorréler le temps passé et l’argent gagné.
C’est-à-dire se concentrer sur des actions, des business, du contenu qui peuvent se développer à l’infini. Ce qui permet d’arrêter de vendre son temps, mais plutôt de vendre son expertise. Il faut voir grand et à grande échelle. Sinon on s’épuise vite.
L’entrepreneuriat c’est un marathon. On se sent seule, on prend beaucoup de risques, il faut sans cesse se remettre en question. Donc il faut que la récompense à la clé soit importante.
Exemple concret du e-commerce avec DIJO : beaucoup de nos actions sont dédiées à développer la notoriété de notre projet. Ensuite, les gens achètent quand ils veulent des produits sur le site internet, qu’on soit en train de dormir ou en vacances. On peut vendre 10 produits ou 10 000 produits par jour, c’est le même effort car tout est automatisé.
La valeur du temps
Le point le plus important, dans le même mindset que le scale. Rien n’est plus précieux que le temps dans la vie !
Règle numéro 1 : apprendre à dire NON
J’ai compris rapidement qu’il fallait apprendre à dire non aux 140 sollicitations quotidiennes, aux 15 personnes qui demandent des conseils gratuits sur ma messagerie Insta (ces mêmes personnes ne likent jamais mes contenus). Je ne vais jamais à aucun événement de la startup nation non plus. Pas le time. D’autant que j’optimise tout pour passer un max de temps avec mes enfants.
On a toujours une bonne raison de perdre son temps, c’est affreux. C’est une effort de tous les instants. Mais on n’accomplit rien en scrollant Instagram malheureusement.
Je recommande mille fois ce bouquin, il se lit en 48h et coûte moins de 10€. Ca m’a beaucoup aidée, notamment pour la gestion des 300 emails que je reçois par jour.
Voilà, il est l’heure pour moi d’aller boucler les valises. Le truc relou qui ne se scale pas du tout en l’occurence avec ma charge mentale de maman qui doit penser aux 90 couches et au lait en poudre pour tenir 15 jours.
Promis à la rentrée, on reprend un rythme plus soutenu de cette newsletter Réussir.
Je tenais à vous remercier du fond du coeur pour tous les messages que j’ai reçu depuis le lancement, ça m’a tellement encouragée à continuer. Ca m’a beaucoup touchée.
Une mention spéciale pour Maud Alavès sans qui ma newsletter n’aurait jamais vu le jour et Lisa, ma plus fidèles lectrice, qui me pousse chaque jour à devenir une meilleure version de moi-même ❤️
J'ai aussi commandé le livre, zou ! Merci pour ces mots :)
J'ai commandé le livre pour la 25ème heure ! Merci !
J'ai hâte de le lire 🙏